Marrakech: l’École des Arts Équestres force l’admiration !

Incontournable au Salon du Cheval d’El Jadida, étonnante lors du meeting International des courses de pur-sang: l’École des Arts Équestres de Marrakech accompagne tous les grands événements de la filière équine depuis sa création en 2011, dans l’enceinte du Haras National de Marrakech. 

L’école des Arts Equestres désire créer une dynamique socio-économique autour du cheval barbe, en contribuant à la réinsertion de jeunes en situation difficile, à travers une précieuse collaboration avec l’Association Marocaine d’Aide aux Enfants en Situation Précaire (AMESIP). «Le projet de l’école des arts équestres est d’en faire une vitrine de l’utilisation du cheval barbe afin de créer une dynamique sociale et économique tout en valorisant l’ancrage identitaire» explique le Dr Chakdi, directeur du Haras National de Marrakech.

Lors du lancement de l’école, la seule formation qui y était dispensée était la voltige classique. Ensuite, le cosaque et le dressage en liberté ont complété le programme. L’école comporte, aujourd’hui, une quinzaine d’étudiants toutes disciplines confondues. «L’art équestre moderne permet de créer plus d’opportunités d’emplois pour les jeunes» dit le Dr Chakdi», très fier de compter aussi une trentaine de chevaux barbes et arabe-barbe. «Ce sont des chevaux rustiques, intelligents, calmes qui possèdent un tempérament très prononcé» confie le Dr Mohammed Chakdi. «Surtout, ils ont une capacité d’apprendre rapidement qui est assez remarquable». 

La première année est une année de tronc commun, pour l’initiation à l’activité équestre. Ensuite, chaque module est dispensé durant deux années successives. «Certains anciens de la classe sont devenus des moniteurs-assistants, et ce seront eux qui formeront les prochaines générations» se réjouit le Directeur Chakdi. «Certains de nos premiers élèves ont aussi pu trouver du travail»...

Ce n’est pas Chakir Sahar qui dira le contraire. Acrobate ambulant de la célèbre Place Jemaa Elfna, élève des arts équestres de Marrakech, il est aujourd’hui une des figures de proue de la grande troupe Cavalia, basée à san Francisco, aux Etats-Unis et à Winnipeg, au Canada. «Son exemple est une récompense et un moteur pour aller plus loin» confie  le Docteur Chakdi. «Il faut savoir que pour lancer l’école, nous sommes allés recruter Place Jemaa Elfna où les qualités des acrobates sont reconnues dans le monde entier. Souvent, on me demande pourquoi l’école des arts équestres est basée à Marrakech, non pas ailleurs dans le Royaume. Voilà la réponse !»

Actuellement, l’école travaille sur des présentations qu'elle dispensera à travers le royaume, notamment dans les haras nationaux de Bouznika, El Jadida, Meknès et Oujda. «L’ambition est de  démocratiser l’art équestre, approcher le public marocain et attirer plus d’apprentis» précise le Dr Chakdi.

Avec cette double dimension artistique et sociale, on n’est pas inquiet pour l’avenir de l’école des arts équestres. Et du cheval barbe...

 

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Placé comme un supplément à la fin du magazine Clin d’œil, le magazine Cheval du Maroc est un rendez-vous incontournable pour les amoureux du cheval et permet, aux non initiés de découvrir la filière équine aux multiples facettes. Il participe, également, à la création d’un lien social entre les différents intervenants du monde du cheval au Royaume. Entre les courses hippiques, le développement du cheval barbe, l’utilisation traditionnelle et moderne du cheval, l’élevage équin, le Salon du Cheval d’El Jadida, le sport équestre, les métiers du cheval ou les cartes postales du cavalier marocain Kebir Ouaddar, les intérêts de lecture ne manquent pas. 

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