Quand la SOREC milite en faveur du cheval barbe
DÉVELOPPEMENT DU CHEVAL BARBE 2016-03-01Patrimoine équin du Maroc et futur moteur du tourisme équestre en monde rural, le cheval barbe est la star du Salon du Cheval. En tout cas, la SOREC profite de chaque événement médiatique pour encourager son élevage et travailler à sa valorisation.
Vitrine du Maroc et vedette du salon du Cheval, le cheval Barbe est à l’honneur. Déjà, lors de la Coupe du Monde, à Lyon, ou lors des Jeux Équestres, à Caen, le cheval barbe avait été sous les feux des projecteurs. C’est que la Société Royale d'Encouragement du Cheval (SOREC), dans le sillage de son directeur général, Omar Skalli, a décidé de défendre sa noble cause.
Parler de cheval, c’est parler de chiffres. Le cheptel du cheval Barbe compte 300 étalons pour 13.000 juments par an. Sur les 130.000 chevaux que compte le pays, près de 112.000 sont des Barbes. Connue pour sa robustesse et son endurance, la race barbe est utilisée pour les randonnées, le dressage mais aussi les spectacles, autant d’arguments à mettre dans la marmite du tourisme équestre. «Notre rôle est d’abord de prouver que le cheval barbe est bien adapté pour les randonnées et qu’il possède tous les ingrédients de base pour cela» précise Omar Skalli.
L’enjeu, c’est évidemment d’encourager l’élevage du cheval Barbe. Omar Skalli ne dit pas le contraire. «Grâce à nos actions, le nombre est en constante augmentation» se félicite-t-il. «De manière générale, l’objectif est de trouver des débouchés pour les éleveurs afin de les encourager à choisir le barbe. Pour les utilisations, nous avons lancé une école de dressage à Marrakech. D’ailleurs une partie des jeunes de l’école a participé aux Jeux Équestres Mondiaux. Il faut savoir que c’est la Tbourida qui utilise le plus de chevaux barbe: entre 15000 et 20000 chaque année, c’est-à-dire beaucoup plus que pour les courses et le sport réunis»
Membre fondateur de l’Organisation Mondiale du Cheval Barbe (OMCB), dont il assure actuellement la Présidence pour un mandat de quatre ans, le Maroc et la SOREC lancent une grande stratégie nationale de la filière équine, dédiée à son développement et à sa valorisation.